Buzz, marketing viral et microcommunication

jeudi, mai 18, 2006

Etude IPSOS : "Le viral va-t-il remplacer les approches médias traditionnelles ?"

IPSOS a réalisé en 2005 un étude (pour Lycos) sur le sujet. Les auteurs de cette étude, Thomas Tougard (Ipsos insight) et Benoit Tranzer (Ipsos ASI) ont été interviewés sur le site d'Ipsos (www.ipsos.fr).

L'article complet est ici : http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/1847.asp?rubId=23

QUELQUES MORCEAUX CHOISIS :

"Avec la popularisation des échanges interpersonnels sur Internet, chaque individu devient lui-même un producteur d’informations et expose son point de vue à tous. Les capacités de diffusion confèrent à ces phénomènes une ampleur inédite."
"Les médias agissent de façon complémentaire : les medias traditionnels, de grande diffusion apportent de la puissance et de la popularité aux marques et elles en ont besoin, alors que les médias interactifs comme internet, le téléphone mobile, sont créateurs d’une relation de confiance ente eux et la marque, justement parce qu’ils agissent dans la proximité, en s’invitant chez eux, dans leur quotidien, dans leur vie, voire leur intimité et dans leur relation avec leurs proches."

"Si la publicité à la télévision reste le moyen le plus répandu pour les jeunes pour obtenir des informations sur des produits et des marques, seulement 15% d’entre eux ont confiance en elle et 19% se disent influencés par elle. Le constat établi sur la télévision est identique pour l’affichage : 51% sont informés par lui, 13% disent avoir confiance, et 11% se disent influencés. En revanche, le bouche à oreille informe seulement 48% des jeunes mais 45% ont confiance en lui et 42% se disent influencés."

"La confiance aujourd’hui se construit de façon horizontale ou circulaire entre pairs issus des mêmes sphères d’influence et non plus de façon verticale, d’une marque qui impose à des individus qui reçoivent, et dont la seule sanction est l’achat. Nous sommes bien entrés avec les jeunes dans l’ère du marketing participatif. Plus le média, quel qu’il soit (télévision, affiche, street, buzz…) créera un terrain d’expression pour la cible, mieux il sera reçu et plus il jouera de son rôle d’influence."

"Ainsi, avant d’acheter des produits ou services, 61% préfèrent écouter les conseils de leurs proches. Au-delà du domaine de consommation, l’étude confirme que la demande de proximité ne cesse de progresser parmi les jeunes."

"19% des jeunes français ont aujourd’hui leur blog, un chiffre qui atteint 33% chez les 15-18 ans. Le blog est conçu avant tout comme un outil de communication de proximité : on consulte avant tout les blogs des amis. Il est d’ailleurs intéressant de noter que ceux qui n’ont pas de blog considèrent celui-ci comme un « journal intime, une trace des événements de sa vie » contre 33% seulement pour ceux qui ont un blog. 60% des bloggeurs considèrent qu’il s’agit d’un « moyen d’échanger avec des amis, des proches » contre 36% pour ceux qui n’ont pas de blog."

"Le rire et l’image sont les deux piliers de l’échange sur la toile : photos et blagues sont les éléments envoyés par le plus grand nombre de personnes"

"Au final, dans un contexte où de nouveaux équilibres se construisent entre médias traditionnels et médias électroniques, les 15-30 ans se trouvent séduits par des techniques de marketing viral liées à Internet. Compte tenu de l’importance du bouche à oreille, le marketing viral s’affirme en effet comme un moyen adapté à cette cible pour promouvoir une marque, un produit ou un service auprès des jeunes. En outre, le marketing viral s’inscrit parfaitement dans les valeurs de la jeune génération, adepte de la proximité et de plus en plus attachée aux sources d’information « alternatives ». "

1 Comments:

  • Je ne sais pas si la jeune génération dans sa globalité est attachée à des sources d'infos dites "alternatives". J'ai plutôt tendance à croire que le marketing est viral est le moyen idéal pour la microcom'.

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 16 juin, 2006  

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